L’UNSA a bataillé ferme et a déposé pas moins de 7 amendements et s’est aussi associée à 8 autres amendements car de nombreuses dispositions réduisent les droits des agents pourtant victimes d’une situation dont le fait générateur relève exclusivement de l’employeur. Il est pour l’UNSA injuste que l’on remette en question le droit à réparation intégrale et immédiat du préjudice causé par le service ; l’UNSA déplore l’absence de maintien intégral des rémunérations versées aux agents pendant l’arrêt de travail.
Le gouvernement, se retranchant -comme à son habitude- derrière une demande des employeurs territoriaux, a décidé de réduire ce droit à réparation intégrale du préjudice en faisant ajouter dans le projet de décret « CITIS » un article 37-12 qui limite les conditions de prise en charge de l’arrêt de travail au seul traitement indiciaire, excluant par voie de conséquence les primes perçues par les agents.
Devant la surdité constante du gouvernement, malgré le caractère injuste de la mesure, l’UNSA a voté contre ce projet de décret qui réduit de façon inacceptable les droits des agents.
Si les organisations syndicales s’étaient toutes exprimées défavorablement sur ce projet, ce texte scélérat pour les victimes d’accidents du travail ou de maladie professionnelle aurait pu être reporté. Le vote « POUR » de FO et l’abstention de la « FA-FPT » ont mis fin à cet espoir.
Document joint (PDF)
Communiqué
Décret CITIS : Désormais, les victimes d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle ne toucheront plus leurs primes pendant leur arrêt !
Voir ou revoir
« Quand le gouvernement prévoit de moins bien indemniser les agents de la fonction publique territoriale que dans le privé ! »
Notre communiqué du 22 novembre